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Subtile Decadence ou Liaisons par forcément Dangereuses
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Subtile Decadence ou Liaisons par forcément Dangereuses
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24 juin 2011

Je

Le temps a fait son oeuvre. JE vais écrire à la première personne. J'ai constaté avoir quelques lecteurs dont certainement, une ou deux personnes chères à mon coeur que je remercie de leur indulgence et dont j'attends les commentaires ou les réflexions. Mais tous sont les bienvenus. J'ai la sensation d'être libérée et de ne plus avoir besoin de mettre de distance. Elle n'est plus nécessaire. Et de fait, participe ainsi à assumer encore davantage qui je suis.

 

L'orchidée. Ce n'est sans doute pas le meilleur cliché qu'il m'est envoyé -IL se reconnaîtra-, mais j'ai aime les tons sépia et son irrépressible pouvoir évocateur. Il paraît que cette fleur d'une beauté troublante, sensuelle, s'offre à une femme qu'on aime d'un amour ardent et violent....qu'on aime ou que l'on désire ardemment, quand la raison rend les armes, que tous les sens prennent le pouvoir et que l'on lâche prise pour se donner entièrement à cette passion amoureuse, au plaisir animal du sexe, pour le sexe certes mais avec la dimension supplémentaire qu'apporte les sentiments que l'on porte à son/sa partenaire.

 

Ces sentiments doivent-ils être de l'amour, celui avec un grand A  ? Il n'est pas unique mais multiple pour moi, ce grand A. Ai-je aimé tous ceux qui ont partagé mon lit ? J'avoue que non, il m'est arrivé d'avoir les mêmes pulsions animales que celles que l'on attribue aux hommes, mais que les femmes éprouvent aussi. Une pulsion animale pure, violente et la raison qui insinue le mot "nymphomane" juste à ce moment là. Au fait, existe-t-il un masculin pour "nymphomane" ? J'ai bien pensé à "satyre" mais la connotation est quand même différente...

 

Mais ces pulsions "sexe" ont assouvi un besoin essentiel, comme celui de boire. Une fois que l'on a bu, le besoin s'éteind, l'envie avec. Du sexe pour le sexe. Basique.

Je n'ai plus cédé à ces pulsions depuis longtemps. Sans être une nonne pour autant, entendons-nous bien. Non, car envie de davantage.

 

J'ai aimé tous mes amants. Différemment. L'un avec beaucoup de tendresse, d'autre, quoique impossible à vivre était attachant et que pour l'aimer, il fallait le laisser libre...  Chacun d'entre eux se dévouerait volontiers pour être mon amant aujourd'hui. Je le sais, ils me l'ont dit, me l'ont proposé. Parce que je suis une femme qui aime faire l'amour, qui ne se lasse jamais, avec une "certaine dose de savoir-faire" pour reprendre l'expression de quelqu'un que j'apprécie. Même si dans sa bouche, je ne crois pas qu'il me mette dans la catégorie "avec savoir-faire", sans qu'il sache de quoi il en retourne d'ailleurs puisque nos relations sont purement, j'allais dire virtuelles. Son jugement vient sans doute de mon look BCBG, d'après lui, bien que si je répondais à sa définition, je ne crois pas que mon mari prenne aussi souvent ombrage, notamment, de mes décolletés, qui sans être abyssaux, ne sont pas "BCBG". 

 

Si ma mémoire est bonne, la dernière fois que je l'ai vu, j'avais une robe à fleur avec une simple chemise blanche en lin. J'avoue qu'à mon habitude, j'avais des chaussures à talons haut. J'ai eu droit au qualificatif de "solaire". Ouf, j'ai échappé à "virginal" ! Bon d'accord pour le côté "brune volcanique" évidemment, je peux repasser ! Mais en ont-elles l'apanage ? Je sais que je peux avoir l'air plutôt sage....

 

Et puis il y a eu le temps de la réflexion, le bouleversement des idées reçues. Un week-end en célibataire dans la ville de mon enfance, de mes amours passés. Cet ex-fiancé qui a toujours une place dans mon coeur, lui aussi disponible, une soirée dans notre restaurant favori, les souvenirs qui refont surface, et le cerveau reptilien qui prend le contrôle et l'envie, le désir violent, absolu, de sexe avec lui. La mémoire du corps qui revient, les mains qui sont en pays de connaissance, la bouche qui retrouve les endroits secrets et le sentiment de découverte présent malgré tout. De re-découverte.

 

Aujourd'hui. Le temps a passé depuis ce fameux week-end et quelques amants plus tard, je me demande ce que je souhaite. Oui, je suis capable de céder à mes pulsions, mais je n'en ai pas envie. J'aime trop la complicité qui se crée avec le temps et la connaissance du corps de l'autre. En aucun cas, cela nuit à la passion amoureuse ou au désir du corps de son partenaire.

 

Je ne dénigre pas le plaisir de la découverte, ce sentiment de "terra incognita" qui génère des sensations fortes. C'est finalement rarement mémorable à mon avis, même si j'ai connu l'exception qui confirme cette règle personnelle.

 

 

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Commentaires
L
il faut aimer dans le sexuel, car sinon où est la saveur de l'acte ?<br /> <br /> le plaisir de la découverte, oui... adrénaline...
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